Savoir dire non à son enfant

Savoir dire non à son enfant

27 janvier 2021 0 Par Sarah

Qu’ils soient gâtés ou non, les enfants ont tendance à toujours demander ce qu’ils veulent. A un moment donné, les parents doivent dire non pour de multiples raisons. Autrefois, le refus n’avait pas à être expliqué car le parent a une totale autorité sur l’enfant.  

Aujourd’hui, l’éducation est moins agressive et prend en compte la psychologie de l’enfant. En effet, cela ne sert à rien de hurler sur l’enfant car de toute façon, il risque de ne pas comprendre. Pourtant, le but est qu’il comprenne pourquoi un adulte dit non et que cela contribue à parfaire son éducation.  

Définir l’objectif du refus 

Un parent ne dit pas « non » pour dire non tout simplement. Refuser d’acheter une sucrerie à un enfant par exemple peut avoir de multiples raisons : la préservation de la dentition de l’enfant, le fait d’avoir mangé des sucreries récemment, le fait de déjeuner ou de dîner bientôt. Un enfant ne peut pas toujours comprendre pourquoi on lui refuse telle ou telle chose. Dans sa tête, l’adulte ne l’aime pas, ce qui est totalement faux. 

Une séance de coaching parental permet de déterminer d’autres raisons moins évidentes qui devraient aussi motiver le « non ». Il y a par exemple le manque d’argent, il y a aussi le souci de ne pas gâter son enfant tout en lui enseignant ce qu’est l’économie ou la modestie. Si le refus n’a pas d’explication, cela risque de poser problème, tant pour l’enfant que pour le parent. L’enfant risque de ne pas comprendre et le parent risque de perdre toute crédibilité.  

Expliquer le refus à l’enfant 

Un enfant qui est déjà capable de comprendre des choses devrait pouvoir obtenir des explications de ses parents. En général, un enfant qui comprend bien un refus ne remet pas la décision de l’adulte en question. Dans le cas contraire, s’il trouve des failles dans le refus, cela risque de se retourner contre le parent. C’est là que joue la malignité et l’intelligence de l’enfant. Ce dernier serait tenté de négocier ou de marchander pour obtenir ce qu’il veut. 

En dernier recours et selon son âge, un enfant capricieux pourrait faire une scène en plein magasin ou chez lui. Certains parents se retrouvent désemparés face à une telle situation ; en conséquence, ils se mettent à élever la voix et même à frapper leur enfant. Ce n’est pas toujours recommandé mais force est de reconnaître qu’en dernier recours, c’est la seule solution qui est efficace face à un enfant non conciliant. Un coaching parental permet de surmonter une situation alarmante entre les parents et les enfants. La conversation redevient fluide et la communication est améliorée.  

Faire preuve d’autorité non violente 

Quoi que puisse dire ou faire un enfant, un parent reste un parent. Il a une autorité certaine sur son enfant puisqu’il le loge et le nourrit. En conséquence, l’enfant lui doit obéissance et respect. Pour imposer son autorité, un parent doit montrer qui est le plus âgé et le plus responsable. Le manque d’autorité provient du fait qu’un parent ne montre pas le bon exemple à ses enfants. Effectivement, pourquoi un enfant écouterait un adulte qui se conduit mal ? 

Certains parents pourraient penser que la violence leur permettrait d’asseoir leur autorité, pourtant c’est le contraire qui se produit. Un enfant injustement battu deviendra plus tard un adulte mal dans sa peau, qui n’a pas confiance en lui et qui se sent responsable de toutes les erreurs des autres. L’éducation et le coaching parental ont pour objectif de faciliter le dialogue entre parents et enfant. Un dialogue qui n’a pas besoin de passer par la violence ou un ton élevé de la voix.  

Découvrez par la suite : Que faire pour découvrir ses antérieures ?