Les chercheurs excluent la possibilité de télépathie au sens strict, c’est-à-dire la possibilité de transmettre des informations d’une personne à une autre sans activité sensorielle ni moyens artificiels. La communication par la seule pensée est encore reléguée au domaine de la parapsychologie et de la science-fiction. En revanche, sur le plan scientifique, on parle de communication de cerveau à cerveau et les expériences menées ces dernières années montrent qu’il est possible de relier les cerveaux de plusieurs individus par le biais d’une interface neuronale informatisée, appelée BCI, de l’anglais brain-computer interface. Cet instrument enregistre, code et décode des impulsions électriques, qui peuvent être transmises par radio, wi-fi, internet, etc. Et dans le monde du spectacle, des professionnels comme le magicien Genève Christophe Ambre, vous font vivre de magnifiques spectacles de télépathie pour animer vos soirées ou rendre unique vos événements.
La messagerie instantanée de la pensée
En 2014, une revue a publié les résultats d’une expérience menée par des chercheurs. L’équipe, composée de neuroscientifiques et d’ingénieurs en robotique, s’est demandé s’il était possible de mettre en communication directe deux cerveaux distants de plusieurs milliers de kilomètres : à l’aide d’un BCI basé sur l’électroencéphalographie et Internet, ils ont transmis un court message d’un expéditeur en Inde à un destinataire en France.
D’autres chercheurs et pas un magicien Genève, ont réussi à connecter le cerveau humain à un ordinateur au moyen d’électrodes et à décoder des pensées simples, allant jusqu’à faire bouger la queue d’un rat ou un fauteuil roulant, par exemple. La nouveauté de cette expérience réside dans le fait qu’à l’autre bout de la « connexion » se trouvait un autre cerveau humain. L’expérience a été réalisée en connectant le cerveau de l’émetteur à un ordinateur, qui a traduit l’électroencéphalogramme en code binaire et a transmis les données à un second ordinateur connecté, toujours de manière non invasive, au cerveau du récepteur. Le message ? Un simple « bonjour ». De quoi prouver que la télépathie n’est pas un concept si éloigné de la réalité, du moins dans sa version numérique.
Christophe Ambre, un spécialiste de la télépathie
La télépathie, dans l’art du spectacle, fascine et intrigue par son apparente capacité à transcender les frontières de l’esprit. Pourtant, derrière cette prouesse mystérieuse se cache souvent une astuce bien plus terre-à-terre : le cumberlandisme. Inspiré du magicien anglais du XXe siècle, cette technique repose sur une sensibilité aiguisée aux changements physiologiques, plutôt qu’une connexion télépathique réelle.
Au cœur de nombreux spectacles, cette illusion de télépathie éblouit le public par sa précision. Un exemple frappant réside dans ces performances où un artiste parvient à dévoiler des informations confidentielles telles qu’un numéro de carte bancaire ou d’identité. Ce tour de force apparent est élaboré à travers une codification vocale ou lexicale complexe, donnant l’impression que des pensées se transmettent sans mots échangés.
La clé de cette illusion réside dans la perception extrêmement fine des signaux involontaires émis par le magicien Genève. Chaque mouvement, chaque micro-expression, chaque infime variation physiologique est capté par l’artiste, lui permettant de déchiffrer, tel un puzzle, les informations soi-disant transmises télépathiquement. Ce jeu subtil entre perception et suggestion captive l’imagination. Le public, émerveillé, plonge dans l’illusion d’une connexion mentale extraordinaire. Les illusions de télépathie dans le monde du spectacle captivent non seulement par leur apparence de surnaturel, mais aussi par la manière habile dont elles exploitent les capacités perceptives humaines.
Christophe Ambre est l’un de ces rares artistes qui maîtrisent les différentes techniques de la télépathie dans ses spectacles. C’est votre homme si vous souhaitez rendre vos événements et cérémonies uniques.
Et le mentalisme ?
En réduisant l’importance de la manipulation et de l’utilisation d’objets, le mentalisme s’est éloigné des normes et des techniques de la prestidigitation. Il consacre la supériorité de l’esprit sur la matière ou d’autres esprits. Basé sur la simulation de divers pouvoirs psychiques, le mentalisme découle de l’illusionnisme.
Transmettre la pensée : voici l’une des formes les plus originelles de cet art. Au XIXe siècle, le plus célèbre magicien Genève et prestidigitateur français, Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871), présente avec son fils Émile un nombre à double vue qui marque les esprits. On vient de tout Paris pour présenter au père des objets insolites qu’il « transmet » mentalement à son fils par quelques questions élémentaires.
Des artistes contemporains perpétuent la tradition, comme, en France, les duos Gilles et Blaise ou Antoine et Val, les Gilson ou Syl & Sun1. A l’époque, Pierre Dac & Francis Blanche avaient donné à la discipline ses lettres de noblesse en lui consacrant leur mythique parodie Le Sâr Rabindranath Duval (1957). Mais ce sont sans doute les inspirateurs de ce sketch, Myr & Myroska (actifs de 1944 à 1984), qui resteront dans les mémoires comme les plus grands télépathes du XXe siècle pour leurs techniques inégalées et le leitmotiv extrêmement subtil qui concluait tous leurs numéros.
Le pouvoir psychique, clé de la structure dramatique, trouve diverses localisations dans les arts magiques. L’illusionniste le maîtrise, le mentalisme l’explorer dans l’esprit, tandis que chez Collet, il réside dans la technologie. Toutefois, une exploration novatrice émerge avec Christian Chelman et son X-Mentalisme. Référence aux X-Men, cette forme dépasse Marvel, plongeant dans le fantastique (vampirisme, lycanthropie). L’expérience théâtrale intègre le spectateur qui devient « sensible ». Contrairement au mentalisme social de Collet, l’X-Mentalisme révèle au spectateur son propre pouvoir, offrant une expérience magique unique.